Une Tesla doit-elle vraiment parcourir plus de 600.000 km pour être “verte” ? Correction…

Automobile

Interrogé par notre collègue Gérald Wery de la RTBF, le professeur Damien Ernst de l’Ulg en arrivait à la conclusion qu’un véhicule électrique devait parcourir plus de 600.000 km pour émettre moins de CO2 qu’un véhicule essence. Attaqué de toutes parts sur le Net, le Liégeois corrige son hypothèse.

Attaqué de toutes parts sur internet depuis la publication de l’article sur le site de la RTBF, Damien Ernst twittait : « Pour éviter la controverse, d’être attaqué et aussi pour que cesse ce harcèlement sur les réseaux sociaux à mon égard par la secte “je me balade avec une voiture électrique de 2 tonnes sur la route et je pense être un climate warrior”, la RTBF a retiré l’article de son site web ».

Attaquant les conducteurs de véhicules de plus de 2 tonnes à l’instar de la Jaguar I-Pace, Ernst a fait l’objet de très nombreuses critiques, parfois virulentes, voire même injurieuses, sur les réseaux sociaux. En scientifique qu’il est, le professeur s’est remis en question et a refait ses calculs en incluant des données qu’il n’avait pas entièrement maitrisées auparavant, comme la capacité accrue de la batterie de ces véhicules.

Pour ce faire, Damien Ernst émet 6 hypothèses avec des données différentes : il y évoque le bilan de la fabrication de la batterie, de l’utilisation de celle-ci, de la consommation énergétique moyennes des véhicules, de l’impact de la consommation d’un litre de carburant ou d’un kWh, ainsi que de celui de la fabrication des véhicules. Au final, ces chiffres baissent par rapport à la première estimation mais le véhicule électrique ne s’avère toujours pas vraiment écologique.