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Les défis des femmes tchadiennes dans la lutte pour leurs droits

Lorsque Milla Nemoudji, une jeune femme de 28 ans originaire d’un village du sud du Tchad, a divorcé de son mari après des années de violences physiques, elle s’est retrouvée sans moyens de survie.

Lorsque Milla Nemoudji, une jeune femme de 28 ans originaire d’un village du sud du Tchad, a divorcé de son mari après des années de violences physiques, elle s’est retrouvée sans moyens de survie.

Bien qu’elle ait été élevée dans une famille d’agriculteurs, elle a eu du mal à s’en sortir dans une communauté où l’accès à la terre est traditionnellement contrôlé par les hommes.

Un combat pour la survie

Avec peu de soutien pour les femmes dans sa situation, le divorce étant relativement rare au Tchad, elle s’est battue pour son indépendance économique. Elle vendait des fruits et d’autres marchandises. Pendant la saison des pluies, elle labourait les champs comme ouvrière. L’année dernière, cependant, un collectif de femmes est arrivé dans son village et elle a décidé d’en faire partie, obtenant enfin l’accès à la terre et son droit de regard sur son utilisation. Elle cultivait du coton, des arachides et du sésame, ce qui lui permettait de gagner suffisamment d’argent pour couvrir ses besoins de base.

Le village de Binmar se trouve à la périphérie de Moundou, la deuxième plus grande ville du Tchad, dans la région densément peuplée du Logone occidental. Des maisons aux toits de chaume se dressent au milieu des champs où les femmes récoltent traditionnellement la terre mais, comme Nemoudji, n’ont que peu ou pas leur mot à dire.

Au Tchad, l’accès à la terre est souvent contrôlé par les chefs de village qui exigent des paiements annuels. Les femmes sont souvent exclues de la propriété foncière et de l’héritage, ce qui les rend dépendantes des hommes de leur famille et renforce leur statut secondaire dans la société.

Les initiatives collectives comme réponse aux normes traditionnelles

La lutte pour les droits fonciers est aggravée par le système juridique dualiste du Tchad, où le droit coutumier remplace souvent le droit écrit, en particulier dans les zones rurales. Si les récentes réformes juridiques signifient que les lois reconnaissent le droit de tout citoyen à posséder des terres, l’application de ces lois est inégale.

Pour les femmes comme Nemoudji qui cherchent à faire valoir leurs droits, la réponse peut être hostile.

« Personne ne peut vous venir en aide, même si tout le monde sait que vous souffrez », a déclaré Nemoudji à l’Associated Press, critiquant le système traditionnel des droits fonciers et exhortant les dirigeants locaux à prendre au sérieux la violence domestique. « Si les femmes ne perdaient pas l’accès aux terres agricoles, elles oseraient quitter leur mari plus tôt. »

Des initiatives comme N-Bio Solutions, le collectif auquel Nemoudji a adhéré, remettent en question ces normes. Fondé par Adèle Noudjilembaye en 2018, une agricultrice et militante d’un village voisin, le collectif est une initiative rare au Tchad qui négocie au nom des femmes avec les chefs traditionnels, qui recherchent ensuite des habitants disposant de terres disponibles et disposés à les louer.

Jusqu’à présent, Noudjilembaye gère cinq collectifs de ce type comptant en moyenne 25 membres. Bien que ces initiatives gagnent lentement en popularité, elles sont limitées par les ressources financières et l’hésitation de certaines femmes à risquer le peu qu’elles ont.

Noudjilembaye a déclaré à l’AP que « malgré la violence et la négligence, de nombreuses femmes restent (dans cette situation) en raison de la dépendance financière, de la peur du jugement de la société ou du manque de soutien ».

Les efforts de ces collectifs ont des implications plus larges pour l’égalité des sexes et l’agriculture durable au Tchad. Les femmes de Binmar ont adopté des pratiques agricoles durables, notamment la rotation des cultures, l’agriculture biologique et l’utilisation de semences résistantes à la sécheresse, qui aident à préserver le sol et à augmenter la productivité.

En général, les femmes qui ont accès à la terre et aux ressources sont plus susceptibles de mettre en œuvre des pratiques agricoles durables et d’améliorer les systèmes alimentaires locaux, selon les Nations Unies.

Des défis persistants

Mais au Tchad, la vie des femmes qui tentent de faire valoir leurs droits est particulièrement difficile.

Le Tchad est classé 144e sur 146 pays, selon le rapport mondial sur l’écart entre les sexes 2024 établi par le Forum économique mondial. Le taux de mortalité maternelle du pays est élevé, avec 1 063 décès pour 100 000 naissances en 2020, soit plus de trois fois la moyenne mondiale, selon l’ONU. Seules 20 % des jeunes femmes sont alphabétisées.

Pour Nemoudji, la réponse de sa famille à sa situation a été principalement passive. Ils lui ont offert un endroit où loger et lui ont fourni un soutien émotionnel, mais n’ont pas fait grand-chose pour la confronter Elle a déclaré qu’elle ne pouvait pas se défendre contre son agresseur ou demander justice en son nom.

« Le système m’a laissé tomber lorsque j’ai demandé de l’aide après que mon mari a incendié ma maison », a déclaré Nemoudji. Lorsqu’elle a signalé l’incident au chef du village, « rien n’a été fait pour résoudre mon conflit ».

La cheffe du village Marie Djetoyom, une femme héréditaire, a déclaré à l’AP qu’elle avait peur d’agir et de risquer d’être emprisonnée en représailles. Elle a affirmé qu’elle devait agir dans le cadre des lois foncières coutumières.

Malgré le manque de soutien des chefs traditionnels et des autorités locales, les femmes du village d’environ 120 habitants ont trouvé de la force dans le collectif.

« Les pratiques culturelles ne favorisant pas l’accès à la terre pour de nombreuses femmes individuellement, l’alternative communautaire reste la meilleure possibilité pour atteindre l’objectif », a déclaré Innocent Bename, chercheur au CEREAD, un centre de recherche basé à N’Djamena, la capitale du Tchad.

Marie Depaque, une autre villageoise qui a eu du mal à s’en sortir après que son deuxième mari a refusé de soutenir financièrement ses enfants issus de son premier mariage, a ajouté que « notre combat pour les droits fonciers n’est pas seulement une question de survie économique, mais aussi de justice, d’égalité et d’espoir d’un avenir meilleur ».

Nemoudji rêve d’offrir de meilleures opportunités d’éducation aux enfants de sa communauté afin qu’ils puissent briser le cycle de la pauvreté et de la violence. Elle milite au sein de la communauté pour que le système de propriété foncière change.

« Connaître mes droits signifie que je peux demander de l’aide aux autorités et exiger la justice », a-t-elle déclaré.

Africanews

L’activiste camerounais Ramon Cotta dans un état critique

Ramon Cotta, de son vrai nom Yves Kibouy Bershu, vivait au Gabon depuis dix ans, où il était également connu sous le nom de Steve Akam. Un activiste devenu célèbre pour ses vidéos TikTok très critiques envers les autorités camerounaises.

Avec le réchauffement des relations diplomatiques entre le Gabon et le Cameroun, depuis le coup d’Etat militaire au Gabon, Libreville est devenue une ville moins sûre pour les dissidents camerounais comme Ramon Cotta.

L’activiste a donc été arrêté, puis remis aux autorités camerounaises à la mi-juillet, selon HRW. Puis, plus aucune trace de lui.

Etat critique

Le 20 août 2024, les avocats de Ramon Cotta ont déclaré à Human Rights Watch qu’ils l’avaient localisé dans une cellule de sécurité du tribunal militaire de Yaoundé, paralysé du côté gauche et souffrant de « graves déficiences visuelles », à la suite de tortures subies en détention.

La dernière fois que Ramon Cotta avait été vu, c’était dans une vidéo diffusée sur les médias sociaux le 21 juillet, où il se tenait menotté et entouré par des membres de la police camerounaise à un poste frontière entre le Gabon et le Cameroun, dans la ville camerounaise de Kye-Ossi.

« Des informations inquiétantes indiquent qu’il pourrait déjà avoir perdu la vue et la capacité de marcher correctement à cause de la torture », estime Ilaria Allegrozzi, chercheuse à Human Rights Watch, dans un rapport publié ce mardi 24 août.

« Ses avocats ont déclaré à HRW que leur client était accusé d’actes de terrorisme, d’insurrection, de financement du terrorisme, de trafic d’armes et d’insulte au chef de l’Etat et aux membres du gouvernement », ajoute la chercheuse.

La répression des opposants

Pour HRW, depuis des années, le gouvernement camerounais réprime l’opposition et la liberté d’expression, emprisonne des militants politiques, des journalistes et des dissidents.

A l’approche des élections générales de 2025, il restreint de plus en plus les libertés d’expression et d’association dit l’ONG de défense des droits de l’homme.

L’assassinat du journaliste Martinez Zogo, en janvier 2023, avait remis au-devant de l’actualité la question des atteintes aux droits de l’Homme et à la liberté d’expression au Cameroun.

Le gouvernement camerounais dénonce de son côté « la montée des propos injurieux contre les institutions et ceux qui les incarnent », dans la perspective de l’élection présidentielle de 2025.

Georges Ibrahim Tounkara

Le Sénégal suspend les activités minières polluantes près de la frontière malienne

Confrontées à une « situation préoccupante » sur les plans environnemental et sanitaire aux abords de la rivière Falémé, les autorités sénégalaises y ont décrété l’arrêt des activités minières jusqu’au 30 juin 2027.

Le Sénégal suspend pour trois ans les activités minières sur la rive gauche de la Falémé dans le sud-est du pays, à la frontière malienne, pour préserver l’environnement et protéger la santé des populations, indique un décret présidentiel publié mardi.

Principal affluent du fleuve Sénégal, la Falémé est confrontée à une grave pollution en raison de l’utilisation intensive de produits chimiques destinés à l’exploitation des mines d’or, principalement artisanales, qui prolifèrent dans la région. Elle est une ressource vitale pour des milliers d’habitants qui utilisent la rivière pour leurs activités agricoles et pour l’alimentation du bétail.

« Cette situation préoccupante appelle de la part des autorités nationales des mesures fortes afin de trouver une solution juste aux incessantes plaintes des populations riveraines », a expliqué le ministère des Mines dans un rapport publié la semaine dernière.

Ruée vers l’or dans le Kédougou

La suspension prévue jusqu’au 30 juin 2027 s’étend sur un rayon de 500 mètres autour de la rive gauche de ce cours d’eau, dont une partie est située le long de la frontière malienne. La délivrance de titre minier est également suspendue.

La région de Kédougou, où coule la Falémé, connaît depuis une vingtaine d’années une ruée vers l’or. Des milliers de personnes, venues de toute l’Afrique de l’Ouest, tentent d’y faire fortune. Les activités minières illégales ont prospéré.

Cette situation « nécessite la mobilisation de stratégies et de dispositifs de préservation de la Falémé, de protection de l’environnement, de stabilité sociale et de garantie de l’ordre et de la sécurité », souligne le rapport du ministère des Mines.

En 2014, l’État du Sénégal avait déjà instauré une zone où l’orpaillage artisanal est autorisé pour tenter de réguler l’activité.

(Avec AFP)

Football : Osimhen, un avenir incertain en club ?

L’agent de Osimhen, Roberto Calenda, accuse les dirigeants napolitains de ne pas jouer franc jeu.

À quatre jours de la clôture du mercato estival, l’avenir de Victor Osimhen demeure incertain.

L’avant-centre nigérian, qui a rejoint Naples en 2020 en provenance de Lille, souhaite quitter le club. Si le désir du joueur de changer d’air est bien connu, L’agent de Osimhen, Roberto Calenda, accuse les dirigeants napolitains de ne pas jouer franc jeu. Calenda a même reproché publiquement au club son manque de respect envers son client.

Alors qu’il était attendu au PSG, les négociations semblent avoir été plombées par le montant du transfert demandée par Naples : 130 millions de dollars. Une somme

jugée trop élevée par les dirigeants qataris du club français.

En parallèle, Chelsea aurait également manifesté un intérêt pour le « super eagle ». Cependant, les négociations ont échoué en raison des exigences salariales du joueur. Selon les médias britanniques, Osimhen réclamerait plus de 2 millions d’euros par mois pour rejoindre les Blues, ce qui ferait de lui le joueur le mieux payé de la Premier League. Chelsea a depuis été refroidi.

Il ne reste plus que l’offre de 70 millions de dollars d’Al Ahli, en Arabie Saoudite, acceptée par Naples. Toutefois, le meilleur joueur africain de 2023 exige un salaire conséquent ainsi qu’une clause libératoire lui permettant de revenir en Europe.

Euronews

Les inondations font une trentaine de morts au Mali

Hawa et Adam sont deux petites jumelles qui ont trouvé refuge avec leurs parents à l’école publique de Yirimadio, un quartier périphérique de Bamako au Mali qui accueille 30 ménages et quelque 300 personnes.

Boubacar, leur grand-père, chauffeur de profession, explique comment il a sauvé sa famille lors des inondations des 17 et 18 août dernier dans la capitale malienne.

« Quand l’eau nous a submergés, la nuit tombée, j’ai mis mes enfants et mes petits enfants sur le toit de la maison. J’ai ainsi tenu les pieds des plus petits d’entre eux jusqu’au petit matin. Je n’ai pas eu le temps de prendre quelque affaire que ce soit. Du coup, les eaux ont tout emporté, j’ai tout perdu, absolument tout. »

Article de Mahamadou Kane

« J’ai d’abord sauvé les enfants »

Mawa, une mère de famille, a échappé de peu à la noyade. Elle a été victime d’un effondrement de mur qui l’a blessée au dos et au pied.

« Face à la montée des eaux, j’ai d’abord sauvé les enfants. C’est ensuite que j’ai tenté de récupérer quelques affaires personnelles, dont des ustensiles de cuisine, raconte Mawa. Au moment même où je voulais refermer la porte, l’importante quantité d’eau qui a submergé ma cour m’en a empêché. J’ai donc décidé d’escalader le mur. C’est là où il s’est écrasé. Voulant me relever, il m’a fracassée de nouveau. J’ai alors nagé dans l’eau pour regagner le domicile le plus proche de moi. »

Le district de Bamako compte au total plus de 500 ménages touchés et près de 5.000 personnes sinistrées.

La région de Ségou enregistre pour sa part au moins 12 décès liés aux inondations de la semaine dernière.

Dégâts matériels inestimables

Quant aux dégâts matériels, ils sont inestimables, selon le lieutenant-colonel Nouhoun Coulibaly, directeur régional de la protection civile de Ségou.

« On dénombre plus de 13.000 personnes qui sont affectées par les inondations qui ont frappé la ville de Ségou. Les chiffres de nos agents déployés sur le terrain font état de plus de 500 hectares de champs inondés. Ce qui fait donc 500 hectares de champs détruits. Il y a en plus environ 2.000 maisons effondrées. On ne peut pas quantifier le nombre de puits et de latrines qui ont été endommagés par les eaux de pluie. »

En décrétant l’état de catastrophe naturelle, les autorités de la transition malienne comptent renforcer le stock national de sécurité alimentaire, ou encore venir en aide aux familles touchées par les inondations.

Toujours d’après nos informations, les agents de la protection civile devraient être aussi équipés pour mieux secourir les personnes à risques.

Le curage des caniveaux, des collecteurs, mais aussi des voies d’écoulement d’eau font également partie des plans du gouvernement pour prévenir d’éventuelles inondations.

Mahamadou Kane

« Barcelone ou la mort » : l’Atlantique n’effraie pas les Sénégalais en quête d’Europe

Des milliers de jeunes Sénégalais, fuyant la pauvreté et le chômage, empruntent la périlleuse route atlantique vers les îles Canaries, porte d’entrée vers l’Europe.

Depuis ses 22 ans, Salamba Ndiaye tente clandestinement de rejoindre l’Espagne, rêvant d’une carrière dans l’immobilier. Sa première tentative échoue lorsque la police sénégalaise intercepte son embarcation. Un an plus tard, elle part de nouveau, mais une tempête force son bateau à accoster au Maroc, d’où elle est renvoyée au Sénégal. Aujourd’hui âgée de 28 ans, elle est résolue à essayer encore : « S’il y avait un bateau pour l’Espagne, je partirais sans hésiter. »

Comme Salamba , des milliers de jeunes Sénégalais, fuyant la pauvreté et le chômage, empruntent la périlleuse route atlantique vers les îles Canaries, porte d’entrée vers l’Europe. Depuis le début de l’année, plus de 22 300 migrants y ont débarqué, un chiffre en hausse de 126 % par rapport à l’an dernier, malgré un accord de 210 millions d’euros entre l’UE et la Mauritanie pour freiner ces départs.

Cette traversée, l’une des plus meurtrières au monde, a coûté la vie à des milliers de personnes, selon l’association Walking Borders. Les bateaux perdus dérivent souvent jusqu’à être retrouvés, des mois plus tard, avec seulement des restes humains.

Malgré les dangers, le désespoir pousse les candidats à l’exil, illustré par la devise en wolof, « Barsa wala Barsakh » – « Barcelone ou la mort ». La surpêche, exacerbée par les accords entre le Sénégal, l’UE et la Chine, a décimé les ressources halieutiques, privant de nombreux pêcheurs, comme Cheikh Gueye, de leur subsistance. « Même en restant ici, nous sommes en danger. Si vous êtes malade et que vous ne pouvez pas payer le traitement? N’êtes-vous pas en danger ? Alors, il faut tenter sa chance. Soit on y arrive, soit on n’y arrive pas », explique le pêcheur.

Alors que le Premier ministre espagnol se prépare à visiter le Sénégal pour discuter de l’immigration clandestine, Fatou Niang, la mère de Salamba, appelle à des mesures concrètes pour offrir des perspectives aux jeunes. Selon elle, sans opportunités locales, ces jeunes continueront à risquer leur vie en mer, faute d’alternative. « Ces jeunes ne connaissent que la mer, et maintenant la mer n’a plus rien à offrir. Si on fait quelque chose pour aider les jeunes, ils ne partiront pas. Autrement, on ne peut pas les obliger à rester. Il n’y a pas de travail ici», déplore-t-elle.

Selon les chiffres du ministère espagnol de l’Intérieur, pas moins de 22 304 migrants ont atteint les côtes espagnoles entre le 1er janvier et le 15 août, contre 9 864 sur la même période l’année dernière, soit une augmentation impressionnante de 126 %.

 Africanews

 

Top 10 des villes africaines avec la projection du PIB la plus élevée en 2035

Les principaux centres urbains du continent, comme Le Caire, Lagos et Johannesburg, continueront de figurer parmi les 100 premières économies urbaines d’Afrique d’ici 2035. En 2023, le PIB nominal combiné de ces villes s’élevait à 1 400 milliards de dollars, et d’ici 2035, ce chiffre devrait plus que tripler, atteignant plus de 5 000 milliards de dollars.

Selon l’ Economist Intelligence Unit , d’ici le milieu des années 2030, les 100 plus grandes villes d’Afrique abriteront près de 400 millions de personnes, soit environ 21 % de la population du continent. Ces villes, qui comprennent à la fois des méga-populations et des capitales plus petites comme Libreville, Cotonou et Port-Louis, généreront plus de 60 % du PIB de l’Afrique.

En 2023, le PIB nominal combiné de ces villes s’élevait à 1 400 milliards de dollars, et d’ici 2035, ce chiffre devrait plus que tripler, pour atteindre plus de 5 000 milliards de dollars. Cependant, ces villes devraient connaître une croissance annuelle composée (TCAC) stable de 6 % au cours de cette période.

Les principaux centres urbains du continent, comme Le Caire, Lagos et Johannesburg, continueront de dominer le classement des 100 premières économies urbaines d’Afrique d’ici 2035. Collectivement, les 20 plus grandes économies urbaines, qui comprennent des mégalopoles et des poids moyens à croissance rapide, domineront près de 70 % du PIB d’Africa100 (mesuré aux prix et taux de change de 2020) en 2035.

Ces villes seront des pôles de commerce, d’échanges et d’industrie, bénéficiant de marchés de consommation dynamiques, de réseaux commerciaux avancés et de secteurs industriels et d’import-export forts.

Mais cette croissance s’accompagne de défis de taille. Les villes devront faire face à la surpopulation, à l’habitat informel, à un chômage élevé, à des services publics sous-développés, à des services publics surchargés et à la menace croissante du changement climatique. Il sera essentiel de s’attaquer à ces problèmes pour exploiter pleinement le potentiel économique du paysage urbain en pleine évolution de l’Afrique.

Vous trouverez ci-dessous le top 10 des villes africaines avec la projection de PIB la plus élevée en 2035 :

 

Jeep Wagoneer S : une révolution pour le spécialiste du 4×4

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Le Wagoneer S arrive en Europe début 2025. Ce SUV Jeep affiche les traits de la calandre caractéristique de la marque. Pourtant, ce nouveau modèle dans la gamme est révolutionnaire pour la marque.

La Jeep Wagoneer S a des lignes étirées, tend vers le luxe et c’est aussi une voiture 100 % électrique. Une première pour la marque. Sa double motorisation électrique de 600 ch et 800 Nm lui permet de passer de 0 à 96 km/h (60 mph) en 3,4 s. Cette Jeep dispose d’une batterie de 100 kWh pour atteindre 480 km d’autonomie selon les normes américaines. Le constructeur indique que la batterie du Wagoneer S a besoin de 28 minutes (au minimum) pour se recharger de 10 % à 80 %. Cette charge se fait à 150 kW maximum, sur une borne rapide.

Au régime

L’ennemi, c’est le poids, surtout avec une grande batterie. Dès lors, les ingénieurs Jeep (et Stellantis) ont décidé de combiner plusieurs éléments : le moteur, les engrenages et l’électronique de puissance ne font qu’un. De plus, le Wagoneer S est la Jeep la plus « aérodynamique de l’histoire ». Un résultat obtenu par ses lignes et son aileron arrière surplombant le hayon. Mais aussi par les 7 fentes artificielles de la calandre suggérée avec des LED. Le Wagoneer S est aussi – frocément – un 4×4. Ce tout terrain utilise ses deux moteurs, un par train pour distribuer la puissance et le couple. Son programme de gestion Selec-Terrain propose cinq modes de conduite : Auto, Sport, Éco, Neige et Sable.

Quel coffre !

En rythme de croisière sur la route, un seul moteur suffit à entraîner le SUV afin d’optimiser l’autonomie. Sur les longues routes, il sera possible de se laisser entraîner par la musique du système McIntosch de 1160 W avec 19 haut-parleurs, dont un subwoofer de 12 pouces. Le tout, pour les 5 occupants, dans une ambiance dominée par les écrans. Tous les systèmes embarqués peuvent être mis à jour à distance. Quant au coffre, il est immense : 800 litres !

ajf

Combien de grammes de sucre vous devriez manger chaque jour pour maigrir

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Quand on veut maigrir ou garder la ligne, la première chose à faire est de réduire la quantité de sucre ou de produits sucrés qu’on mange chaque jour.

Les dangers du sucre sur la santé

Le sucre serait en effet aussi addictif que la cocaïne et une surconsommation de sucre augmente considérablement les risques de maladies cardiaques et de diabètes.

Même s’il ne faut pas dresser un tableau trop noir de la situation, on ne peut plus nier que les sucres ajoutés dans les produits transformés et les sucreries ne sont pas bons pour la santé.

L’American Heart Association recommande de ne jamais dépasser six cuillères à café (25 grammes) de sucres ajoutés par jour pour les femmes et neuf cuillères à café (36 grammes) de sucres ajoutés pour les hommes.
Les sucres ajoutés n’apportent aucun nutriment essentiel mais représentent un apport calorique élevé qui peut conduire à prendre du poids ou même augmenter le risque d’obésité, ce qui n’est pas bon pour la santé de votre coeur.

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande quant à elle de veiller à ce que les sucres ajoutés ne représentent pas plus de 10% de notre l’alimentation quotidienne et précise que veiller à ce que cette proportion se situe en dessous de 5% (soit environ 25 grammes de sucres ajoutés ou 6 cuillères à café par jour) s’accompagne de réels bienfaits pour la santé.

En d’autres termes, réduire votre consommation de sucres ajoutés vous permettra de rester en meilleure santé.

Mais quelles sont les quantités de sucre à respecter si on veut maigrir ?

De nombreux aliments contiennent du sucre comme les boissons, les sucreries, les produits laitiers, les fruits et même les légumes.

Ainsi, si on suit un régime alimentaire qui nous permet de manger 2 000 calories par jour, nous ne devrions pas manger plus de 50 grammes de sucres ajoutés, ce à quoi il faut ajouter les glucides, qui comprennent du sucre, et qui devraient représenter entre 45 et 65% de votre alimentation (soit entre 225 et 325 grammes).

L’idéal, quand on choisit des aliments qui contiennent du sucre, est d’opter pour ceux qui sont riches en fibres, comme les fruits, les légumes ou les céréales complètes, qui vont être assimilés plus lentement par l’organisme et permettre d’être rassasié plus longtemps. De cette manière, en consommer régulièrement favorise la perte de poids.

Inversement, les sucreries et les sucres raffinés sont digérés très rapidement et conduisent à un pic de glycémie, qui se traduit inévitablement par une chute de celle-ci et peut favoriser la prise de poids.

La consommation journalière recommandée en sucre ajouté dépend donc de chacun et doit dans l’idéal être déterminée par un diététicien ou un nutritionniste.

Ceci dit, pour rappel, l’American Heart Association recommande de ne pas dépasser 25 grammes de sucres ajoutés par jour pour être en bonne santé.

Cela peut vous donner un bon point de départ pour commencer à manger plus sainement, que vous cherchiez à maigrir ou tout simplement à garder la ligne.

ajf

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Spéciale Magal 2024 : La SECAA SA, en partenariat avec l’ANASER, lance la 3ème édition de la campagne de sensibilisation et de vérification des véhicules

La sécurité routière occupe une place de choix dans les programmes et projets de la SECAA SA sur l’Autoroute de l’Avenir Dakar-AIBD. Depuis 2022, elle organise des campagnes de sensibilisation en prélude du grand Magal de Touba au profit des usagers. Cette année encore, la société concessionnaire de l’Autoroute de l’Avenir, en partenariat avec l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER) du Sénégal, a organisé une vaste campagne de sensibilisation et de vérification gratuite des véhicules dénommée « Spéciale Magal 2024 » dont la cérémonie de lancement officielle a eu lieu ce lundi 19 août 2024, à l’aire de Dalifort (Dakar), sous la présidence du Secrétaire général de l’ANASER, M. Boubacar Diop ; et du Secrétaire général de la SECAA SA, M. Pathé Ndoye.

L’objectif est de toucher 1 500 usagers de l’Autoroute de l’Avenir

La campagne de sensibilisation et de vérification gratuite des véhicules s’inscrit dans le cadre du programme de sécurité routière de la SECAA SA sur l’Autoroute de l’Avenir Dakar-AIBD. L’édition de cette année se déroule du 18 au 21 août, de 9h à 17h, sur quatre (4) sites soigneusement aménagés par la SECAA SA, à savoir : la gare des Baux maraichers, l’Aire de Dalifort, l’Aire de repos de Thiaroye et l’Aire de repos de Toglou. « Nous organisons cet événement depuis 3 ans en co-organisation avec l’Agence nationale de sécurité routière pour cibler les usagers à destination du lieu saint de Touba, à l’occasion du grand Magal. C’est un prétexte pour toucher le maximum d’automobilistes pour les sensibiliser mais mettre également à leur disposition des opportunités de vérification gratuite de leur véhicules qui sont effectuées par des professionnels, et leur donner l’occasion de se faire dépanner gratuitement par nos partenaires ici présents », a souligné M. Pathé Ndoye, Secrétaire général de la SECAA SA.

L’objectif, selon lui, est de toucher, au moins, 1 500 automobilistes pendant ces quatre jours de campagne, qui se déroulent en même temps sur les quatre sites qui ont été aménagés par la société concessionnaire de l’Autoroute de l’Avenir. Et pour ce faire, la SECAA SA a mobilisé les associations des mécaniciens partenaires, à savoir : PROMOCABILE, A2MS, REVAAS national et MPA.

Ainsi, M. Ndoye renseigne que, pour la première journée (dimanche 18 août), les équipes sur place ont vérifié et dépanné 300 véhicules, après avoir sensibilisé tour à tour, leur conducteur sur la sécurité routière.

Des tests gratuits sur la capacité visuelle

La 3ème édition de la campagne de sensibilisation et de vérification gratuite des véhicules spéciale Magal Touba a noté une innovation de taille. Selon le Secrétaire général, la SECAA SA a noué un partenariat avec le centre de vision du Pr Wane du Centre de Vision Madoune Robert  Ndiaye de l’UFR Santé de Thiès. Ce, pour faire des tests gratuits sur la capacité visuelle des automobilistes et voir s’ils sont toujours aptes à conduire. Ces consultations de deux (2) jours (18 et 19 août), qui se tiennent sur l’aire de Dalifort, ont permis d’atteindre également une centaine de conducteurs.

Pathé Ndoye a saisi l’occasion pour donner quelques conseils pratiques aux automobilistes, notamment les usagers de l’Autoroute de l’Avenir, en prélude du grand Magal de Touba. Il leur recommande, avant de prendre le départ, de faire un état des lieux de leur véhicule pour s’assurer que tous les équipements relatifs à la sécurité routière sont fonctionnels (le moteur, les pneus, l’éclairage, les feux de signalisation, entre autres) ; de ne pas circuler sur la bande d’arrêt d’urgence qui une voie dédiée exclusivement aux usagers en détresses (en pannes ou en difficultés) ; de respecter la signalisation, notamment la limitation de la vitesse où des radars de contrôle de vitesse seront installés un peu partout sur l’Autoroute de l’Avenir.

Les premiers 6 kilomètres de la section élargie de l’Autoroute de l’Avenir en cours de travaux, ouverts à la circulation

Le Secrétaire général de la SECAA SA a, par ailleurs, annoncé l’ouverture ce lundi des premiers 6 kilomètres de la section élargie de l’Autoroute de l’Avenir aux usagers. Il s’agit du tronçon qui commence de Thiaroye jusqu’à la sortie de Keur Massar et dont les travaux sont en cours. L’idée est de rendre fluide la circulation durant la période du Magal.

Le Secrétaire général de l’ANASER rassuré par rapport à la mobilisation des partenaires

Sur place, le Secrétaire général de l’Agence nationale de sécurité routière (ANASER) du Sénégal, après avoir visité les différents stands des partenaires, s’est dit rassuré par rapport à ce qu’il a vu, en termes de mobilisation de ressources humaines et de moyens pour les besoins de la campagne. Ici, d’autres partenaires stratégiques de la SECAA SA et de l’ANASER se sont déployés massivement pour donner un succès éclatant à cette édition 2024. Il s’agit de la Sénégalaise de l’automobile, Dialibatou Premium quality, le Centre sectoriel de formation professionnelle aux métiers de la mécanique et des engins motorisés (CSFP-MEM), la Sécurité routière, la radio de l’Avenir, le centre de contrôle technique, le bureau Veritas et le CETUD.

Pour Boubacar Diop, le principal but de cette campagne, qui se tient depuis la création de l’ANASER en 2022, est d’accompagner les automobilistes à vérifier leur véhicule et de les sensibiliser sur la sécurité routière.

Par: Cheikhou AÏdara & Modou Diakhaté