Quels politiques risquent de passer par la case prison en 2019 et lesquels en sortiront ?

Afrique

En Afrique comme ailleurs, la politique est un métier à risque où, comme le disait Mandela, « l’option prison fait partie du contrat », que ce soit avant ou après le pouvoir, pour de bonnes ou de mauvaises raisons. Que nous réserve 2019 sur le terrain judiciaire ?

Coup de tonnerre qui n’en est plus un, à force d’avoir été donnée pour imminente par les partisans de l’ancien président ivoirien, la libération (conditionnelle ?) du plus illustre des détenus de la Cour pénale internationale (CPI), Laurent Gbagbo, est désormais probable, dès cette semaine ou un peu plus tard.

Après presque huit années de privation de liberté et un procès si mal ficelé par le bureau du procureur qu’il a parfois tourné à la palinodie, Gbagbo devrait aller s’installer provisoirement à Bruxelles, même en cas de non-lieu irrévocable. Si nul ne peut préjuger de ses intentions pour l’élection présidentielle de 2020, son retour dans le paysage politique sera tout sauf anodin. S’il la quitte définitivement, ce que nombre de personnalités africaines souhaitent désormais, y compris parmi ses adversaires d’h