Le Congo et la Guinée Equatoriale, parmi les plus corrompus du monde !

Afrique

L’indice de la perception de la corruption dans le monde vient de classer le Congo et la Guinée Equatoriale parmi les pays les plus corrompus du monde. C’est le rapport 2018 de Transparency International qui révèle l’information.

Ainsi le Congo-Brazaville arrive en 165 ème position sur 180 pays avec un score de 19/100. Juste derrière la RDC. L’indice met ainsi le Congo au même niveau de corruption que le Venezuela, le Tchad, et l’Angola. Un rapport qui risque de déplaire à Denis Sassou Nguesso. Ce dernier avait juré le 28 décembre dernier, de faire la guerre à la corruption devant l’assemblée nationale convoquée en congrès. Il faut rappeler que DSN est au pouvoir depuis 2002. Le taux de pauvreté atteint les 40% de la population selon la Banque Mondiale.

De son côté la Guinée Equatoriale est classé 172ème avec un score de 16/100. Le niveau de corruption est le même qu’en Irak, au Yémen, en Afghanistan ou en Corée du Nord. Une comparaison peu élogieuse pour le dirigeant équato-guinéen Teodoro Obiang Nguema Mbasogo. Ce dernier dirige le pays d’une main de fer depuis 40 ans. 76.8% de la population vit avec moins de 2 dollars par jour selon les statistiques de la Banque Mondiale.

Toujours d’après ce rapport de Transparency International, ces pays sont considérés comme hautement corrompus.

L’Afrique subsaharienne reste une région marquée par des contrastes politiques et socioéconomiques saisissants ; elle est accablée de problèmes de longue date. Même si un grand nombre de pays ont adopté des principes démocratiques de gouvernance, plusieurs sont encore sous l’emprise de dirigeants autoritaires ou semi-autoritaires. Les régimes autocratiques, les troubles civils,  des institutions faibles et  des systèmes politiques insensibles continuent de miner les efforts de lutte contre  la corruption.

Transparency International

Surprenant, les pays qui atteignent le fond de panier de ce rapport, sont en état de guerre civil ou affectés par des instabilités internes. Mais cela n’est pas officiellement le cas pour ces deux pays.

africtelegraph.com