Allié du président Macky Sall depuis 2012, il dirigeait toujours, à 72 ans, le Parti socialiste en bon héritier des présidents Léopold Sédar Senghor et Abdou Diouf.
Le Sénégal est en deuil. Le leader du Parti socialiste (PS) et président du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), Ousmane Tanor Dieng, est décédé des suites d’une maladie, ce lundi 15 juillet, en France a annoncé son entourage à l’Agence de Presse sénégalaise. Il était hospitalisé en France depuis de longs mois, a confirmé son chef de protocole. Le président Macky Sall a aussitôt déclaré avoir gardé d’Ousmane Tanor Dieng le souvenir « d’un homme d’État d’une dimension exceptionnelle », un témoignage rendu public peu après le décès en France du secrétaire général du Parti socialiste (PS).
Une longue carrière ministérielle
Longtemps ministre sous Abdou Diouf, Ousmane Tanor Dieng était devenu l’une des plus grandes figures contemporaines du socialisme en Afrique. Allié du président Macky Sall depuis 2012, Ousmane Tanor Dieng était la troisième personnalité de l’État du Sénégal.
"Le Sénégal vient de perdre un Homme d’Etat d’une dimension exceptionnelle, un digne Fils de la République dont le parcours constitue un exemple d’abnégation et un modèle d’engagement patriotique."
Communiqué lié à la disparition de Ousmane Tanor Dieng
👉🏿 https://t.co/KzrRtfeSGV pic.twitter.com/fiO623y42L— Macky Sall (@Macky_Sall) July 15, 2019
« Le Sénégal vient […] de perdre un homme d’État d’une dimension exceptionnelle, un digne fils de la République, dont le parcours constitue un exemple d’abnégation et un modèle d’engagement patriotique », affirme-t-il dans un message de condoléances adressé à ses compatriotes. « Avec la disparition du président Ousmane Tanor Dieng, le président Macky Sall, la coalition Benno Bokk Yaakaar, le Parti socialiste et la République viennent de perdre un allié éminent et loyal, un grand militant du Sénégal, et la République un de ses plus grands serviteurs », est-il écrit dans le message de condoléances reçu du service de communication de la présidence. Le chef de l’État « formule ses prières les plus ferventes pour qu’Allah l’accueille au paradis ».