« Un grand séminaire de formation’’ du forum des journalistes africains prochainement à Dakar »

Sénégal

Gueumbeul-Gandiole (SainLouist-), 20 juin (APS) – Le Forum des journalistes africains compte organiser prochainement un ’’grand séminaire de formation’’ à Dakar, sur des modules de spécialisation, pour contribuer à amener les professionnels des médias à mieux traiter de thématiques telles que l’environnement, l’économie, la santé et l’éducation.
Le Sénégalais René Massiga Diouf, président de cette plateforme d’échanges et d’actions au service des médias et des journalistes, dont font partie une trentaine de pays, en a fait l’annonce, à l’issue d’une visite de journalistes à la réserve de Gueumbeul, à Saint-Louis.
Cette visite organisée récemment visait à permettre aux journalistes de « s’imprégner des difficultés liées à la préservation de la biosphère », un accompagnement devant leur permettre d’améliorer « l’offre informationnelle dans leurs organes respectifs », en particulier en matière de préservation de l’environnement.
René Massiga Diouf signale que cette problématique dépasse désormais les frontières du Sénégal qui se trouve confronté à cette question au même titre que tous les autres pays, d’où la nécessité pour les médias « d’apporter leur pierre à l’édifice ».
Selon René Massiga Diouf, le projet de plateforme d’alerte sur le péril environnemental au Sénégal (PAPES), mise en œuvre par African Journalist Forum au Sénégal et qui compte des ramifications sous-régionales, s’inscrit dans ce cadre.
Il précise que ce projet porte sur l’importance de la préservation de la biodiversité, un point traité en lien avec le rôle de la réserve de Gueumbeul dans la protection des espèces animales et oiseaux.
Ce site jugé stratégique, se trouve depuis « quelques années » confronté à des difficultés liées à la préservation de sa biosphère, selon son conservateur.
Selon un document remis à des journalistes, la réserve de Gueumbeul figure parmi les réserves fauniques « les plus importants du Sénégal, avec plus de 200 espèces d’oiseaux, dont 124 protégés, des animaux les plus rares ».
Le parc joue ainsi un rôle jugé essentiel en matière de protection de la biodiversité, de la faune et offre « un cadre vital à la préservation de l’écosystème sénégalais », note le document.
Mais depuis « quelques années, la réserve fait face à de nombreuses mutations, avec des difficultés » de fonctionnement, « l’empêchant de jouer son rôle stratégique, avec la menace sur l’environnement en danger ».

BD/BK/ASG