Dans un communiqué de presse, l’Ajf a mis en exergue la rareté d’espèces halieutiques qui faisaient de Salguir une zone pourvoyeuse de poissons pour la localité de Ross-Béthio.
Ainsi, l’assèchement continu des marigots marquant un coup d’arrêt au maraîchage, activité vitale pour les populations en termes de disponibilité de revenus, la disparition d’une faune et flore qui rendaient la zone particulièrement riche de sa superbe, sont autant d’éléments qui doivent alerter.
Ces maux notés, ajoutés à d’autres, ont pour seul et unique cause : le changement climatique qui rend vulnérable Salguir surtout aux chocs.
On relève dans ce document remis à la presse, que les conséquences humaines peuvent être tragiques dans les années à venir, allant de l’arrivée de nouveaux phénomènes engendrant des catastrophes pour la faune, la flore, mais aussi l’humain. L’impraticabilité de certaines activités du fait de changements géomorphologiques, de même que les disparitions de standards environnementaux, ligne de démarcation vers une situation de périls majeurs, sont le pire à craindre, et pourtant à venir pour les localités comme Salguir.
C’est la raison pour laquelle, l’association African Journalists Forum a organisé cette visite à Salguir, dont le but est d’alerter sur ces périls et d’attirer l’attention des gouvernants sur les conséquences tragiques attendues de cette situation.
Mbagnick Kharachi Diagne