Sénégal: pic de pollution à Dakar, un cauchemar pour les personnes fragiles

Sénégal

La qualité de l’air est affectée ces derniers jours à Dakar, dans la capitale sénégalaise. Le pic de pollution, dû à la poussière et aux transports, devrait s’intensifier ces deux prochains jours, précise le centre de gestion de la qualité de l’air. Un cauchemar pour les asthmatiques qui doivent se confiner et prendre des traitements afin de pouvoir respirer correctement. .

A chaque fois qu’il inhale ces particules, il y a une hyperréactivité de ses bronches, ce qui fait qu’il y a une exacerbation des symptômes qu’il présente

L’absence de données relatives au suivi de la pollution atmosphérique et la faible prise en compte de la qualité de l’air dans les secteurs des transports et de l’industrie ont amené le Gouvernement du Sénégal à mettre en place un laboratoire de suivi des émissions atmosphériques.

Certaines zones de la région de Dakar sont confrontées à des niveaux de pollution au-delà des limites définies par la norme NS-05-062.  Les polluants concernés sont particulièrement les particules (PM10 et PM2,5).

Les mesures obtenues par le laboratoire sont traitées pour informer de manière continue les populations sur les niveaux de pollution. Elles permettent aussi de fournir à l’Etat des rapports pour les stratégies d’abattement.

Les résultats peuvent servir à établir une corrélation avec les données épidémiologiques, en l’occurrence pour les maladies respiratoires et cardio-vasculaires.

L’indice de la qualité de l’air reste orange pour la journée du 1er mars. Une mauvaise qualité de l’air est également prévue pour les prochaines 48 heures.
La qualité de l’air pourrait s’améliorer à partir du 05 mars avec une baisse progressive des concentrations de particules. 
Compte tenu du risque sanitaire lié à l’exposition chronique à ces fortes concentrations persistantes de particules dans l’air, il est demandé à tous de respecter les recommandations sanitaires d’usage.
Les jeunes enfants, les personnes âgées et celles souffrant de maladies respiratoires devraient éviter de s’exposer longuement à l’air extérieur.

rfi/CGQA