Le candidat officiel du PDS à la présidentielle est dans l’attente d’une décision de la Cour de justice de la Cedeao qui pourrait intervenir dans les prochains jours. Il entend faire reconnaître son droit, contesté par le gouvernement sénégalais, de s’inscrire sur les listes électorales afin de se porter candidat.
Pour Karim Wade, c’est la procédure de la dernière chance. Le 6 novembre, les avocats du candidat du Parti démocratique sénégalais (PDS, opposition) ont introduit une requête auprès de la Cour de justice de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao). Ils estiment en effet que le Sénégal n’a pas respecté ses engagements internationaux en l’empêchant de se porter candidat à la présidentielle du 24 février 2019.
Au cœur du litige, l’inscription du fils de l’ancien président Abdoulaye Wade sur les listes électorales, effectuée par l’intéressé au Koweït en avril dernier. Le 2 juillet suivant, le ministère sénégalais de l’Intérieur rejetait cette inscription au motif de la condamnation de Karim Wade à six années de prison pour enrichissement illicite, en 2015.