Le terme « racisme environnemental » est utilisé pour décrire les injustices environnementales qui affectent de manière disproportionnée les populations les plus vulnérables du monde. L’origine de ce terme remonte aux années 1980, sous la plume du Dr Benjamin Franklin Chavis Jr. aux États-Unis, lors de manifestations contre les déchets toxiques laissés dans les zones à majorité afro-américaine. Au Brésil, le racisme environnemental touche principalement les habitants des favelas et des zones périphériques, où il n’y a pas d’accès aux services de base ni de conditions de logement décentes. Les communautés indigènes et quilombolas sont victimes d’invasions de terres et de diverses violations, bien qu’elles soient essentielles à la préservation de l’environnement. Selon le Fonds brésilien, la lutte contre le racisme environnemental passe par la défense des droits de l’homme et de l’environnement, ainsi que par la valorisation des connaissances des communautés touchées. En outre, il est nécessaire de créer des politiques publiques inclusives, de promouvoir l’éducation à l’environnement et de garantir la participation des communautés affectées à la prise de décision.