«99% des Petites et moyennes entreprises du Sénégal sont dans le secteur informel », a déclaré le ministre du Commerce lors de la cérémonie inaugurale de la 27ème foire internationale de Dakar qui a pour thème « Compétitivité des Pme des pays en développement face aux défis de la mondialisation».
Selon lui, c’est ce qui explique leurs difficultés à avoir des financements, à accéder aux marchés et à la formation technique, notamment des lycées professionnels et des universités techniques. Pour autant, Alioune Sarr a estimé que « la foire est une occasion pour elles de présenter leurs produits, de faire la promotion de leurs marques mais également de rencontrer des partenaires». Quid de la création de Dakar expo?
Pour le ministre, celle-ci permettra au Sénégal de « se positionner durablement dans les foires et les salons internationaux car c’est un secteur très dynamique dans le monde. Il permettra également d’accompagner la politique commerciale industrielle du Sénégal pour les Petites et moyennes entreprises ». Et le ministre d’ajouter dans la foulée que 25 % de la production publique est réservée aux Pme.
Interrogé en outre sur la colère des travailleurs de la Compagnie sucrière sénégalaise, Alioune Sarr annonce que « le gouvernement a mis des instruments de protection sur le cordon douanier. Le prix de référence est de 499 000 F Cfa, le sucre sénégalais bénéficie d’une TVA réduite mais aussi l’imposition du quota de l’importation du sucre ». Il affirmera dès lors que « le gouvernement est disposé à accompagner la compagnie à commercialiser 136 000 tonnes en 2017 et 144 000 tonnes en 2018. Il en fera de même en 2019 pour vendre les 7000 tonnes qui restent ».
Poursuivant son propos, il expliquera que le gouvernement gèle toutes les importations quand il y a la production, mais dès que la production est finie, il autorise les importations en fonction des besoins des populations et cela est valable dans tous les secteurs que ce soit l’oignon la pomme de terre, la tomate…