Une étude de l’Agence wallonne pour la sécurité routière (AWSR) démontre qu’une collision avec un SUV peut avoir de lourdes conséquences pour l’usager qui possède un véhicule normal.
Se basant sur les données de ventes du secteur automobile (Febiac), l’Agence Wallonne pour la Sécurité Routière (AWSR) a analysé les accidents sur la période 2014-2017 pour trois types des véhicules : SUV, monovolumes et citadines/petites familiales. Les experts se sont basés sur les sinistres de modèles clairement identifiables et les plus courants dans chaque segment.
Le poids, l’ennemi.
Selon, les conclusions de l’enquête, il apparaît que les accidents avec des monospaces sont ceux qui comportent le moins de gravité. Cependant, l’AWSR reste prudente sur les conclusions car le profil spécifique du conducteur pourrait jouer un rôle prépondérant dans ces chiffres. Par contre, les SUV apparaissent en première position dans les statistiques du nombre de tués dans des accidents et dans des collisions frontales. Il semble que les SUV soient victimes de leur poids élevé, pour les autres comme pour leurs occupants, qui subissent une plus forte décélération que dans un autre véhicule.
Idées reçues
Par contre, cette enquête de l’AWSR tord le cou à une idée reçue : les SUV ne semblent pas présenter (beaucoup) plus de risques aggravées lors de collisions avec des piétons. La moyenne des tués est de 17.9, contre 16.2 pour les compactes et 15 pour les monovolumes.
Originally posted 2019-01-30 13:00:54.