Comme nous l’avons révélé (AEI nº828), plus rien ne s’oppose aujourd’hui à la décision finale d’investissement sur le gisement de gaz transfrontalier de Tortue entre la Mauritanie et le Sénégal. Cependant, le calendrier de l’opérateur BP et de son principal […]
Le ministre sénégalais de la Culture a assuré mardi que son pays était « disposé à trouver des solutions avec la France ».
Après le Bénin, le Sénégal ? Le ministre sénégalais de la Culture, Abdou Latif Coulibaly, a affirmé, mardi 27 novembre, que le Sénégal souhaitait la restitution par la France de « toutes les œuvres identifiées comme étant celles du Sénégal ». Cette annonce intervient quelques jours après la publication d’un rapport sur le patrimoine africain, commandé par Emmanuel Macron, et la restitution « sans tarder » par la France de 26 œuvres réclamées par les autorités du Bénin, des prises de guerre de l’armée française en 1892.
Nous sommes disposés à trouver des solutions avec la France. Si nous avons 10 000 [pièces identifiées comme étant originaires du Sénégal], nous souhaitons avoir les 10 000.lors d’une conférence de presse
Une réunion début 2019 sur le sujet
Emmanuel Macron doit prendre une décision après le dépôt, le 23 novembre, à sa demande, du rapport de deux universitaires sur la restitution par la France d’œuvres d’art africain. Ce rapport suggère notamment un changement radical de la loi française sur le patrimoine, pour redonner à l’Afrique une partie de son patrimoine.
Le chef de l’Etat, qui s’était engagé l’an dernier à étudier ces restitutions, propose aussi de « réunir à Paris au premier trimestre 2019 l’ensemble des partenaires africains et européens » pour définir le cadre d’une « politique d’échanges » d’œuvres d’art.
Le Musée du quai Branly, qui réunit 70 000 des 90 000 objets d’arts d’Afrique subsaharienne présents dans les musées publics français, est particulièrement concerné