Hajj 2022 – Cherté des frais et du transport, durée du séjour… : Les complaintes des voyagistes

La reprise du hajj, après deux ans d’absence, ne se fait pas sans couacs. Frais de voyage ou encore durée du pèlerinage, entre autres, sont pointés du doigt par les organisateurs privés de ce cinquième pilier de l’Islam.

À l’occasion d’un point presse, tenu dans l’enceinte de la mosquée Mame Ansou Niang, le Regroupement National des Organisateurs Privés pour le Hajj et la Umrah au Sénégal (RENOPHUS) est largement revenu sur les difficultés relatives à la tenue de ce cinquième pilier de l’islam dans les conditions optimales.

“Le package est cher, excessivement cher. Des frais de voyage qui frôlent les 5 millions FCfa. Les coûts sont insoutenables. Sans compter les frais d’hôtel, la restauration, etc.”, dénonce Cheikh Bamba Dioum, porte-parole du jour du RENOPHUS.

Comme annoncé plus haut, plusieurs facteurs viennent menacer le hajj, si l’on se fie à M. Dioum. “La compagnie aérienne devant assurer le voyage, est aussi problématique. Le ministère des Affaires Étrangères, sur injonction de l’Arabie Saoudite, avait laissé entendre que le transit des pèlerins était une exclusivité des compagnies nationales. Mais, grande a été notre surprise, quand nous avons découvert récemment que cet aspect du pèlerinage a été changé. C’est ainsi que tout le marché s’est retrouvé entre les mains de Flynas (filiale de Saudi National Air service). Mais à nos dépens, car, le prix du billet a encore connu une hausse”, renchérit le porte-parole.

Avant de s’attaquer à la durée anormale du pèlerinage. “La durée du hajj aussi, il faut revoir cette donne. Il est impensable que le pèlerin soit bloqué en Arabie Saoudite pendant quasiment deux semaines, après la fin du pèlerinage. Ce sont des dépenses supplémentaires qu’il sera dans l’obligation de payer. En outre, si nous devons rentrer, entre le 27 juillet et le 03 août, comme convenu par notre compagnie, il est fort probable que nous ne votions pas, lors des élections législatives. Et en tant que citoyens, il est important de nous acquitter de notre devoir”, alerte M. Dioum.

Il a ainsi souhaité que les choses s’ouvrent davantage, pour donner plus de marge de manœuvre aux privés pour l’épanouissement du pèlerin. En dehors de ces revendications, le RENOPHUS s’attend aussi à ce que le quota alloué aux privés soit revu à la hausse.

“Le nombre de pèlerins autorisé au Sénégal est 5 800, dont une bonne partie est réservée à la délégation sénégalaise. Le privé se partage le reste. Nous espérons que cette anomalie sera vite corrigée”, conclut Cheikh Bamba Dioum.

Par leral.net

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