| L’ancien président du groupe parlementaire des Libéraux et démocrates a déclaré hier, dimanche 7 avril, son inquiétude est face à la décision du président de la République de supprimer la poste de Premier ministre. Invité de l’émission Objection de la radio Sudfm (privée). Doudou Wade accuse in president for Macky. |
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Macky Sall, samedi dernier, dans la foulée de la reconduction de Mahammed Boun Abdallah Dionne à ce poste continue de susciter des réactions. Objection de la radio Sudfm (privée) hier, dimanche 7 avril, Doudou Wade, président du groupe parlementaire du Parlement, s’est dit surpris et inquiet face à la décision du chef de l’Etat. Face à notre confrère El Hadj Malick Ndiaye, Doudou était considéré comme l’argument de la politique du «mieux faire pour rapprocher les administrés» indiqué par le président Sall pour justifier la décision de supprimer gouvernement ne tient pas. Poursuivant son propos,
«Avec cette mesure, nous allons vers un président de la République hyper-puissant. Nous allons avoir un président de la République qui aura tous les pouvoirs sans les partager avec qui ce soit. Dans cette situation, les ministres deviennent de simples assistants du président de la République. Autrement dit, les ministres resteront à l’ordre du jour. Le président va donner les instructions et ils vont se contenter de suivre ces instructions. », A indiqué Doudou que le Premier ministre avait devant l’Assemblée. «The President of the Republic devient le responsable qui détermine la politique de la nation et qui le conduit. Dans ce cas, ni l’Assemblée nationale ni celui-ci n’auraient la possibilité de faire appel à la responsabilité du président de la République en cas d’application de sa politique ». Abordant la question de l’appel au dialogue national du chef de l’État, Doudou a souligné que le dialogue était un élément consubstantiel à la démocratie, non sans affirmation que le livre était en attente de précisions concertations avant de se prononcer. |
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