Capacitation des parlementaires: Le Sénégal face aux défis de l’offshore

Sénégal

Le Réseau des parlementaires pour la protection de l’environnement du Sénégal (REPES) a initié une session de mise à niveau sur la question du pétrole du gaz pour mieux appréhender les sur les enjeux auxquels le Sénégal fera face en tant que pays nouvellement pétrolier.

L’enjeu est de prendre les devants afin de saisir les opportunités qu’engendreront l’exploitation de l’offshore pétrolier et gazier du Sénégal et réfléchir en perspectives sur les défis à relever sur le plan économique social et environnemental, ont-ils estimé lors d’une rencontre organisée lundi à Dakar.

Selon Aymérou Ngingue, président du Groupe parlementaire Benno Bokk Yakaar ce cadre de dialogue constitue une excellente occasion pour bénéficier des expériences des autres pays qui ont déjà réussi cette phase.

« Donc partager une telle expérience avec les députés, les élus locaux, les membres du conseil économique social et environnemental est une formidable occasion pour mettre à niveau nos connaissances sur les défis qui vont se poser au Sénégal de demain à partir de la phase d’exploitation »

C’est tout l’importance de cette conférence avec des experts régionaux et internationaux les défis qui sont liés à l’exploitation du pétrole et du gaz.

« Vous savez que le Sénégal a fait d’importantes découvertes dans le domaine du pétrole et du gaz et que ces deux produits dans leurs phases d’exploitation posent souvent des problèmes qui sont liés à l’environnement mais également des problèmes liés à la transparence de la gestion des ressources, de l’utilisation de la rente pétrolière » a déclaré M Aymérou Gningue.

Et d’ajouter : « le Sénégal vient de découvrir deux puits dans le blog de Kayaar Offshore, un de 140 milliards de mètres cube et un autre dénommé ‘’Yaakaar’’ qui est de 420 milliards de mètres cubes, ce qui fait un total de 560 milliards de mètres cube ».

L’activité d’exploitation des ressources pétrolières et gazières qui se situe à des milliers de mètres sous l’eau n’est pas sans conséquence sur l’écosystème marin et par extrapolation sur la santé des populations dans les zones côtières.

Les participants ont, à cet effet, insisté sur la nécessité à ce niveau de prendre des précautions pour ne pas détruire cet écosystème parallèlement à l’exploitation de ces ressources gazières et pétrolières.
Le Sénégal va intégrer dans un futur proche le cercle des pays producteurs pétroliers et gaziers du monde. Une activité qui sur le plan économique pèse de tout son poids mais qui n’est pas également sans conséquences sur le plan environnemental.

Yanda Sow (Stagiaire)